J’ai eu le privilège d’entendre Loren Cunningham enseigner la Parole pour la première fois en 1972, et je l’ai connu personnellement lors de mon école d’évangélisation à Lausanne en 1974. Depuis 1983 nous avons collaboré sur le projet d’une université chrétienne mondiale, l’Université des Nations. Loren était la personne la plus visionnaire que l’on puisse imaginer : pour lui, le futur était plus réel que le présent. La vision qui l’animait le plus, reçue à l’âge de 21 ans, était celle de vagues de jeunes de toutes les nations déferlant sur chaque continent. Il avait le don de partager cette vision avec une telle force, une telle joie, une telle foi et une telle clarté qu’il a suscité ces vagues dans une nation après l’autre. Il l’a fait aussi dans les pays francophones. JEM a toujours été l’une des organisations chrétiennes les plus ouvertes au ministère féminin, ainsi qu’au fait de confier des responsabilités aux jeunes leaders des pays du sud. Cela a été une des sources de notre diversité et de notre créativité. Il est extrêmement rare qu’un leader avec un tel charisme réussisse à fonder une organisation qu’il ne veut pas contrôler. Mais JEM reste l’une des organisations les plus décentralisées, les plus diverses et les plus créatives de la planète. Il y a d’innombrables ministères sous ce parapluie faîtier, nous ne les avons jamais recensés et nous n’avons même pas les moyens de le faire. Et c’est tant mieux ! Loren savait qu’une organisation conduite par une personne, ou par un petit groupe, serait toujours limitée par la foi de ce groupe. Il a donc toujours défié les jeunes à apprendre à reconnaître la voix de Dieu et à suivre ses directives. Loren savait bien qu’en confiant des responsabilités à des jeunes peu formés et peu expérimentés, il y aurait toutes sortes d’erreurs et de gaffes. Mais il a décidé de nous donner la possibilité d’essayer ... et d’échouer. Ma prière est que JEM reste fidèle à la vision de Loren, toujours sur la fine frontière entre chaos et paralysie. Tom Bloomer
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